Bilan pré-opératoire avant une prothèse totale de la hanche
L’intervention chirurgicale est bien évidemment précédée par un bilan sanguin et une consultation cardiologique et dentaire, en fonction de votre état. Ce bilan permet de dépister une infection, jusque-là méconnue par le patient, de la traiter et d’évaluer l’état cardiologique et opératoire du patient.
Durant la consultation cardiologique, des examens spécifiques pourront vous être demandés par votre chirurgien, votre anesthésiste ou selon les cas par le cardiologue que vous consulterez.
Ces examens ont pour but de dépister toute pathologie cardiovasculaire susceptible de se décompenser durant ou après l’intervention. On sera particulièrement plus attentif chez les patients tabagique, diabétique pour présentent un facteur de risque cardiaque ou vasculaire connu, même traité.
Toutes les allergies médicamenteuses vous seront demandées afin de préparer votre intervention.
Le risque de survenue d’une infection après la pose d’une prothèse n’est jamais nul. Ce risque est diminué par l’administration, juste avant l’intervention, par votre anesthésiste d’une dose d’antibiotique dite prophylactique. Le taux d’infection après prothèse totale de la hanche est au minimum compris entre 1% et 2% voire de 3% en cas d’immunodépression (diabète, surcharge pondérale, tabagisme, insuffisance hépatique, maladie du sang, etc…). Il est donc important de traiter au préalable et d’équilibrer tous les facteurs susceptibles d’augmenter ce risque infectieux.
Le bilan pré opératoire qui vous sera prescrit, n’a pas pour objectif de créer une crainte ou une anxiété concernant votre intervention chirurgicale mais dans le but de vous rassurer, en prenant en considération et à l’avance de la particularité de chaque patient.
Un second contrôle pré opératoire sera réalisé lors de la consultation anesthésique obligatoire et votre anesthésiste pourra, le cas échéant, demander d’autres examens. Ces examens systématiques pré opératoires ont pour but de diminuer le risque de complications post opératoires qui restent toujours possibles (infection, phlébite, hématome, saignement, complications neurologiques transitoires ou définitives etc..).
Bien évidemment, lorsque la prothèse totale de la hanche est indiquée, le rapport bénéfice risque est largement en faveur du remplacement prothétique de la hanche.